Exhibitions

Incarnation(s) - Au cube gallery - La Chaufferie de l’Antiquaille - Lyon by Sarah Jérôme

Le couple, ce corps à deux têtes que tout rassemble et oppose à la fois. Travailler à deux dans un même espace induit des accointances, des correspondances, des translations de formes, de matières de couleurs qui, à force de frottements et de zones de contact, finissent par résonner et dialoguer ensemble.

Sarah Jérôme et Gaël Davrinche fabriquent leurs œuvres dans le même atelier. Si leurs sujets diffèrent, ils ont ce point commun de s’impliquer physiquement dans leur travail. À travers la matière et le geste, ils incarnent la peinture et la sculpture.

Incarnation(s) est une exposition qui présente des images qui ne sont pas faites pour décorer, simuler ou consoler, mais pour agir, nous bouleverser et nous donner accès à notre propre profondeur. Il s’agit ici de questionner la fragilité de nos êtres à la fois physiques et psychiques, le pourquoi de nos protections corporelles ou mentales.

Incarner c’est poser un regard réflexif sur un extérieur, un principe d’appropriation du quotidien dans sa forme transitoire pour en vivre les significations, permettre le déploiement de nos idées, en des champs de pensées.

 Nous nous construisons une identité qui nous individualise autant qu’elle nous positionne dans une appartenance sociale, dans un rôle. De l’armure aux choix vestimentaires, notre carapace nous détermine et nous identifie.  Elle protège notre chair, ce corps physiquement absent ou senti de l’intérieur.

Printemps by Sarah Jérôme

Touchning I mine graphite sur papier calque, mixed media on tracing paper, 170 x 152 cm, 2020 BD.jpg

Poétique et foisonnante, l’exposition Printemps au-delà de la simple notion de saison, promet « un renouveau ». Si la facture de Sarah Jérôme est reconnaissable, elle s’avère plus minutieuse, moins jetée. Le médium est au cœur de cette transition, puisque l’artiste s’exerce pour la première fois sur des grands formats à la mine graphite. En noir et blanc, dans ces imposantes œuvres sur papier calque, on retrouve son thème de prédilection : la danse, et notamment les chorégraphies de Pina Bausch. 
Extrait du texte de Alexia Lanta Maestrati 

https://www.galerievachetdelmas.com/

A la santé du serpent by Sarah Jérôme

L'espace d'art contemporain André Malraux à Colmar présente les œuvres entre rêve et cauchemar de l'artiste Sarah Jérôme.

18 janvier - 15 mars 2020

L'artiste française et ancienne danseuse Sarah Jérôme a exposé aux quatre coins du monde, de Paris à Bali en passant par la Suisse... Avec à la Santé du Serpent, elle investit l'espace d'art contemporain André Malraux jusqu'au mois de mars. « Ce titre est aussi le nom d’une nouvelle d’Andrée Jérôme, ma mère. "Une loi veut qu’un serpent se glisse au cœur de toute chose", écrit-elle. Il y a dans ses mots comme une résonance, un effet miroir entre son verbe et mes images », révèle Sarah Jérôme.

“À travers différentes séries de dessins, de peintures et de sculptures, l'artiste montre les corps - sa thématique fétiche - ainsi que les rapports dualistes entre hommes et femmes dans de poreuses frontières entre le bien et le mal. Souvent, ses œuvres génèrent des impressions contradictoires, tout comme la danse représente à la fois une source de beauté et une source de douleurs. Le parcours de l’exposition se déploie ici en deux univers distincts. La salle principale comme une salle de bal, autour de la danse et du mouvement. Et la mezzanine telle une chambre, pour la sphère privée : le corps intime et ses blessures et mutations. ?” M.O. du JDS

Espace d'art contemporain André Malraux
4 rue Rapp - 68000 Colmar
Tel. 03 89 20 67 59

Cabinet Da-End 09 by Sarah Jérôme

IMG_9363.jpeg

DU 15 SEPTEMBRE AU 26 OCTOBRE 2019

Avec / With : Markus Åkesson, Marcella Barceló, Marion Catusse, Nicolas Darrot, Marielle Degioanni, Lucy Glendinning, Sarah Jérôme, Kim KototamaLune, Nieto, Célia Nkala, Satoshi Saïkusa, Carolein Smit, Mitsuru Tateishi, Nikolay Tolmachev.

Les choses apparaissent discrètement. Les artistes du cabinet interpellent au-delà de la simple curiosité. Ils ne se suffisent pas de la réalité mais cherchent à combler un vide. On pourrait dire qu’ils poursuivent un rêve, une inspiration, mais ils formulent surtout une réponse à un déficit du sens dans nos sociétés. René Huyghe prévenait ainsi en 1987 dans son article L’art entre le visible et l’invisible : « La vie intérieure, placée en face du matérialisme rationnel que lui propose le monde extérieur, ne trouve plus où nourrir sa substance ; et notre conscience profonde, ce que naguère encore on osait appeler notre âme, réclame de vivre selon ses propres aspirations et sa propre nature, auxquelles jadis le sacré répondait. » (Henri Guette)

Galerie Da-End, 17 rue Guénégaud 75006 Paris

www.da-end.com