Exposition de groupe
du 8 décembre au 27 janvier 2024
Galerie AuCube
30 Quai Bouchacourt, 01750 Saint Laurent sur Saône
Exhibitions
Exposition de groupe
du 8 décembre au 27 janvier 2024
Galerie AuCube
30 Quai Bouchacourt, 01750 Saint Laurent sur Saône
Rao Fu, Sarah Jérôme, Young-sé Lee, Peng Yong, Yang Yi & Youjin Yi (Exposition de groupe)
La Galerie Vazieux se réjouit de vous retrouver pour l’exposition de groupe « One Week Show ». Durant une semaine, cet événement propose une vue d’ensemble de notre programmation, et vous invite à découvrir une sélection d’œuvres de 6 de nos artistes : Rao Fu (né en 1978, Chine), Sarah Jérôme (née en 1979, France), Young-sé Lee (né en 1956, Corée du Sud), Peng Yong (né en 1984, Chine), Yang Yi (née en 1993, Chine) et Youjin Yi (née en 1980, Corée du Sud).
Du 14 au 18 novembre 2023
Galerie Vazieux
5 bis rue du Louvre
75001 Paris
The contemporary art gallery Doppelgaenger is pleased to announce its collaboration with the 19th edition of the chamber music festival Ritratti, with the intervention of the artist Sarah Jérôme, at the spaces of the Casa Santa (via Comes 9, Monopoli), from July 7 until August 6, 2023.
Born and based in France, Sarah Jérôme came to painting and sculpture after thirteen years spent in the world of dance, a discipline whose philosophy she still partly cultivates. One cannot help but consider the importance that the human body - particularly the female body - acquires within Sarah Jérôme's oil drawings and sculptures: a body that emerges from shapeless magma-like matter or from processes of combustion and mineral transformation.
Commissaire : Amélie Adamo
Vernissage le vendredi 30 juin 2023 à partir de 18h
► Du 1er juillet au 23 septembre 2023
► Centre d’art à cent mètres du centre du monde
► 3 avenue de Grande Bretagne 66000 Perpignan
De nature rétrospective, l’exposition de Sarah Jérôme au Centre d’art de Perpignan réunit un choix d’œuvres majeures dans la production de l’artiste, du début des années 2000 à aujourd’hui, tout médiums confondus. Peinture, sculpture, installation : l’univers polyforme de Sarah Jérôme se déploie avec une grande cohérence, les œuvres et les séries se répondant et s’emboitant dans un effet poupée russe, entre échos et écarts. Le parcours non chronologique donne à sentir ce fil rouge. Faits de multiples sections, il s’appréhende comme un seul corps où s’incarne les thèmes et enjeux formels qui sous-tendent cette œuvre plurielle et ambivalente.
Ici le corps morcelé. Corps intime et social représenté dans des images où se greffent toutes les secrètes fêlures et les fractures liées à la grande Histoire. Tantôt inerte, figé, suspendu, fossilisé. Tantôt mouvement, danse, course, chute. Là le corps nature. Et d’eau et de sang, et de chair et de roche, et d’air et de terre. Lieu de toutes les métamorphoses, le corps est aussi celui des mythes où se greffe réel et imaginaire, fracture et espoir, chute et élévation. Ce que donne à sentir la fin du parcours ascensionnel, à l’étage, avec un choix d’œuvres faisant échos aux forêts et autres natures originelles. Nostalgie de paradis à jamais perdus ? Possibles éveils ? Un nouvel âge d’or à venir après l’apocalypse ? Face aux œuvres, chaque visiteur écrira lui-même sa propre histoire.
Millefeuilles d’émotions, de sens, d’écritures, toujours l’image chez Sarah Jérôme est parcellaire, ambiguë. Comme si elle s’attachait à fixer le moment où quelque chose va soudain basculer. Juste à l’instant où la forme en nous apparait. Equilibre précaire, toujours l’image est difficile à maitriser comme cette huile sur le calque dont l’artiste a fait son médium de prédilection. L’exposition au Centre d’art àcentmètresducentredumonde, tout comme l’œuvre de Sarah Jérôme, peut s’appréhender comme un puzzle à reconstruire.
A l’image de ces formats monumentaux que l’artiste a réalisés spécialement pour la grande allée centrale, point d’orgue du parcours. Tel un grand paysage vu à travers la fenêtre d’un train mais sous plusieurs angles. C’est au visiteur de jouer avec ce myriorama fait d’une multitude de paysages à assembler les uns aux autres. A chacun de réunir ces morceaux du monde, de lui-même. De voir. Et de refaire corps.
Amélie ADAMO, juin 2023
Commissaire d’exposition
► En savoir plus
25.05.23 - 09.09.23
L’exposition Mirages rassemble les œuvres de 12 artistes à la galerie Claire Gastaud, à Clermont-Ferrand, du jeudi 25 mai au samedi 9 septembre 2023.
L’artiste Nicolas Dhervillers a reçu carte blanche pour ce commissariat.
« J’ai imaginé une déambulation où chacune des pratiques artistiques - peinture, dessin, photographie, vidéo - dialoguerait entre elles sur la notion de Mirages. Fragments de paysages et mondes à la dérive cohabitent avec des visions intérieures, celles d’un ailleurs qui habitent mon travail et que m’évoquent l'’univers de chacun des artistes conviés. Dans cette sélection d’œuvres très diverses, tous les médiums sont poussés à l’extrême. Plus qu’un jeu optique inhérent à chacune, elles portent en elles le trouble. Un trouble rétinien naît de la tension entre abstraction et extrême précision du motif. Ce doute, livré à notre imaginaire dans ce que nous voyons est, comme un rempart essentiel au monde réel. Les œuvres nous offrent un accès direct privilégié à un espace-temps capable de nous faire ouvrir des portes invisibles, dans des géographies flottantes et des temporalités inconnues… des mirages. »
Mustapha Azeroual expérimente les processus d’apparition de l’image et de ses manifestations, Claire Chesnier crée des espaces intangibles aux variations infinies sous forme de dégradés. Les surfaces lisses et sensuelles de Nicolas Dhervillers forment des nuages jusqu'à l'horizon, Anne-Flore Cabanis compose des nuées de pixels obtenues sur la base de calculs informatiques. Au paysage de prairie d'une localité inconnue, Julien de Monstiers juxtapose une forme abstraite évoquant la combustion d’un film argentique. Une narration multiple qui résonne chez Léo Dorfner, par ce basculement entre deux pratiques, le dessin et l’écriture. Le diptyque réalisé par David de Beyter allie croyance en l’image et manipulation, de même que les photographies par anamorphose propres à Georges Rousse. La série Borderland de Tania Mouraud brouille encore la frontière entre photographie et peinture. A l’inverse, David Kowalski peint des petits formats intérieurs, si mystérieux car ils renvoient à des photographies noir et blanc. Enfin, les peintures à double entrée d’un monde à distance de Coraline de Chiara tranchent radicalement avec la frontalité et l’intimité des encres sur calque de Sarah Jérome.
Artistes exposés :
Mustapha Azeroual
David de Beyter
Anne Flore Cabanis
Claire Chesnier
Coraline de Chiara
Nicolas Dhervillers
Léo Dorfner
Sarah Jérôme
David Kowalski
Julien des Monstiers
Tania Mouraud
Georges Rousse